C'était une de ces nuits d'automne...
C'était la nuit. C'était une de ces nuits d'automne ou la pluie est maîtresse du temps. C'était une de ces nuits d'automne où les éclairs déchirent le ciel. Une de ces nuits d'automne où le temps déchaîné fait se déchaîner les sens...
C'était une de ces nuits d'automne.
L'été avait chargé l'air de chaleur... insoutenable chaleur...et la pluie automnale aidait cet air à se purifier...comme un trop plein d'émotion que l'on pleure pour se purifier l'âme, le coeur et l'ésprit...
C'était une de ces nuits d'automne...
Elle venait de se retourner dans son lit pour la enième fois consécutive, ne trouvant pas le sommeil. Le cadran digital de l'horloge posée sur la table de chevet marquait 3h42. Elle fixa cette lueur hypnotique puis, comme excédée par l'attente de cette ivresse qui ne vient pas, retira d'un mouvement net et précis les draps de satin blanc qui lui carressèrent ses fines chevilles, ses si longues jambes, ses hanches parfaitement dessinées, son nombril, sa poitrine avantageuse, sa nuque et ses bras, pour terminer leur chute sur le bel homme qui partageait son lit.
Elle se leva, dévoilant sa fine silhouette. Ses cheveux noirs ondulèrent lentement le long de son dos pour achever leur cascade au bas du galbe de ses fesses.
A pas lents, elle se dirigea vers la baie vitrée de la chambre.
C'était une de ces nuits d'automne. Elle observa de ses grands yeux noirs la pluie tomber en ce soir de pleine Lune. Elle ouvrit la porte fenêtre laissant l'air frais s'engouffrer dans cette pièce qui respirait la chaleur animale.
Le crépitement des gouttes se fit plus fort. Elle aimait les pluies nocturnes qui ressemblaient tant à sa dangereuse beauté.
Il ressentit l'abscence de sa belle auprès de lui et se réveilla.
Ses yeux verts s'entrouvrirent. Du même mouvement que son amante, il retira les draps de son corps nu, dévoilant une silhouette parfaitement dessinée. De belles jambes musclées, des fessiers ronds et pleins, des muscles abdominaux d'une perfection naturelle, un torse imberbe tatoué d'un signe tribal sur le pectoral gauche...une peau brune et satinée...Il fit quelques pas pour se placer derrière elle et posa sur ses reins ses mains d'artiste peintre.
Leurs corps mats se frôlaient. Leurs souffles s'écoutaient. Il caressa sa nuque de ses fines lèvres. Elle pencha la tête pour mieux se laisser faire. Un frisson lui parcourut le corps. L'alchimie se préparaît. Il fit courir ses doigts le long de sa taille, son bras gauche l'enveloppa pendant que le droit continuait son ascension. Elle leva la main droite pour la déposer sur ses cheveux courts et bruns et les caresser jusqu'à lui attraper la nuque. Elle posa le pied dehors, l'entraînant avec elle. Elle se retourna. Leurs yeux se rencontrèrent, et, sans plus se lâcher du regard, de ce lien qui les unissait, ils restèrent ainsi quelques secondes, laissant la pluie les enlacer. Leurs lèvres se frôlèrent, leurs souffles se mêlèrent, leurs mains s'égarèrent...
Comme deux grands enfants, ils coururent sous le saule pleureur du vaste jardin de la villa. Elle s'allongea sur la tapis d'herbe moelleuse, entraînant son amant dans sa chute. Elle avait les mains sur le torse qui la recouvrait pendant que les siennes redessinaient le corps de sa douce...
Leurs bouches se détachèrent, et dans un soupir, les lèvres et la langue masculines explorèrent les monts et merveilles du corps de sa dulcinée...
C'était une de ces nuits d'automne...
C'était une de ces nuits d'automne.
L'été avait chargé l'air de chaleur... insoutenable chaleur...et la pluie automnale aidait cet air à se purifier...comme un trop plein d'émotion que l'on pleure pour se purifier l'âme, le coeur et l'ésprit...
C'était une de ces nuits d'automne...
Elle venait de se retourner dans son lit pour la enième fois consécutive, ne trouvant pas le sommeil. Le cadran digital de l'horloge posée sur la table de chevet marquait 3h42. Elle fixa cette lueur hypnotique puis, comme excédée par l'attente de cette ivresse qui ne vient pas, retira d'un mouvement net et précis les draps de satin blanc qui lui carressèrent ses fines chevilles, ses si longues jambes, ses hanches parfaitement dessinées, son nombril, sa poitrine avantageuse, sa nuque et ses bras, pour terminer leur chute sur le bel homme qui partageait son lit.
Elle se leva, dévoilant sa fine silhouette. Ses cheveux noirs ondulèrent lentement le long de son dos pour achever leur cascade au bas du galbe de ses fesses.
A pas lents, elle se dirigea vers la baie vitrée de la chambre.
C'était une de ces nuits d'automne. Elle observa de ses grands yeux noirs la pluie tomber en ce soir de pleine Lune. Elle ouvrit la porte fenêtre laissant l'air frais s'engouffrer dans cette pièce qui respirait la chaleur animale.
Le crépitement des gouttes se fit plus fort. Elle aimait les pluies nocturnes qui ressemblaient tant à sa dangereuse beauté.
Il ressentit l'abscence de sa belle auprès de lui et se réveilla.
Ses yeux verts s'entrouvrirent. Du même mouvement que son amante, il retira les draps de son corps nu, dévoilant une silhouette parfaitement dessinée. De belles jambes musclées, des fessiers ronds et pleins, des muscles abdominaux d'une perfection naturelle, un torse imberbe tatoué d'un signe tribal sur le pectoral gauche...une peau brune et satinée...Il fit quelques pas pour se placer derrière elle et posa sur ses reins ses mains d'artiste peintre.
Leurs corps mats se frôlaient. Leurs souffles s'écoutaient. Il caressa sa nuque de ses fines lèvres. Elle pencha la tête pour mieux se laisser faire. Un frisson lui parcourut le corps. L'alchimie se préparaît. Il fit courir ses doigts le long de sa taille, son bras gauche l'enveloppa pendant que le droit continuait son ascension. Elle leva la main droite pour la déposer sur ses cheveux courts et bruns et les caresser jusqu'à lui attraper la nuque. Elle posa le pied dehors, l'entraînant avec elle. Elle se retourna. Leurs yeux se rencontrèrent, et, sans plus se lâcher du regard, de ce lien qui les unissait, ils restèrent ainsi quelques secondes, laissant la pluie les enlacer. Leurs lèvres se frôlèrent, leurs souffles se mêlèrent, leurs mains s'égarèrent...
Comme deux grands enfants, ils coururent sous le saule pleureur du vaste jardin de la villa. Elle s'allongea sur la tapis d'herbe moelleuse, entraînant son amant dans sa chute. Elle avait les mains sur le torse qui la recouvrait pendant que les siennes redessinaient le corps de sa douce...
Leurs bouches se détachèrent, et dans un soupir, les lèvres et la langue masculines explorèrent les monts et merveilles du corps de sa dulcinée...
C'était une de ces nuits d'automne...
Ecrit par Dana, le Dimanche 3 Octobre 2004, 20:39 dans la rubrique L'Inspiration...L'Expiration.
Commentaires :
Waouh...! Est-ce toi qui a écrit ça, Dana?
Un beau texte qui m'a tenu en haleine, tant l'intensité y est bien retranscrite!
Bravo! bsx o:)
Re: Re: Re:
mdr !!!
Je ne sais pas si je dois laisser le doute planer ou pas... hummm...dilemme...
Et bien...
...au risque de décevoir bien grand monde... j'ai une imagination débordante !! :-) ( ce qui ne veut pas dire que ma vie n'est pas mieux que ça ;o) au contraire !! lol)
Bizs !
Je ne sais pas si je dois laisser le doute planer ou pas... hummm...dilemme...
Et bien...
...au risque de décevoir bien grand monde... j'ai une imagination débordante !! :-) ( ce qui ne veut pas dire que ma vie n'est pas mieux que ça ;o) au contraire !! lol)
Bizs !
"Leurs bouches se détachèrent, et dans un soupir, les lèvres et la langue masculines explorèrent les monts et merveilles du corps de sa dulcinée..."
Argglllllllll je fond! :o)
Biz Dana
Re:
tant mieux... ça prouve que la magie des mots fonctionne avec ce texte! ça me fait plaisir ! ;)
bizs !
bizs !
Re:
C'est vrai que dans mes textes, la pluie revient souvent... j'y peux rien... je trouve ça tellement beau...(fantasme?) lol !!
Bizoux à toi :)
"Un éléphant, ça trompe énormément"
Tu l'as trouvé beau...je te l'offre!
Bisous sous la pluie chère Dana ;o)
Re:
ohhh !! c'est adorable !! merci !!
(je me demande pourquoi tu me l'as offert sur le post de la nuit d'automne... hum hum... t'aurais pu le faire sur celui de soeur emmanuelle !! lol !!)
Bizs à toi !! et merki encore !!!!!! :))
(je me demande pourquoi tu me l'as offert sur le post de la nuit d'automne... hum hum... t'aurais pu le faire sur celui de soeur emmanuelle !! lol !!)
Bizs à toi !! et merki encore !!!!!! :))
Kyra
Moi je préfère l'été...