Ah ce qu'on est bête...
Il suffit de la moindre des minuscules et infimes occasions pour que l'on parte tous en vrille...
Mardi-Gras...
Les filles à la "old-school". Une mini jupe noire, avec des bottes, un pull "sans épaules" blanc, une cravate écossaise, deux nattes qui me tombent jusqu'aux reins, un maquillage de poupée et des tâches de rousseur... voilà à peu près comment étaient habillées les filles de la classe...(avec quelques variantes, plus...excentriques...pour ne pas dire déjantées...)
Pour les gars, la grande classe... bizarre de les voir en costard quand on est habitués à leurs jeans et baskets...
Et pour les mâles ayant refusé de se plier aux règles, séance de rattrapage: maquillage... fou-rires garantits...
Et puis, selon les classes, les thèmes changent... Hipi pour certains, cheveux verts pour d'autres...tout et n'importe quoi...
Et puis bien sûr, ceux qui font plus rire que les autres et qui n'ont pas peur du ridicule... j'ai nommé les "peignoirs charentaises" les "pyjamas nounours"... sans bien sûr oublier les travestis... un grand moment... très grand moment...
Et on se retrouve à quatre filles entrain de maquiller, coiffer, fabriquer une poitrine à l'heureux élu...(qu'on pelotte et siffle ensuite...) un pur bonheur...
Et puis s'amuser à sortir à midi dans la rue pour aller manger un bout au café du coin...
La serveuse qui nous dévisage...( faut dire qu'être accompagnée d'un mec maquillé, c'est assez rare...) et qui finit par rire, et demander pourquoi il n'est pas venu en jupe...
Et d'autres choses plus longues à expliquer... (je vous énerve là non?)
Quelques déclarations aussi...dont, des plus belles:
Elsa qui me prend dans ses bras, et à demi-voix "Toi t'es une bonne amie, faut pas que je te perde..."
Jim qui dans le blanc des yeux m'annonce: "T'es une des rares personnes de ce lycée que j'aimerais revoir après le bacc"
Et Léo qui après m'avoir vue rire avec un charmant garçon et avoir su que j'avais déjeuné en compagnie d'un autre jeune homme, baisse les yeux, lui, d'ordinaire si sûr de lui, me regarde... et murmure "Je suis jaloux..."
Ou alors, me rattrappe, dans la foule qui chahute et bouscule, puis susurre, presque imperceptiblement: "Je t'adore..."
Enfin...une journée terrible, haute en couleurs et en sourires...
Le bonheur refait surface...
Commentaires :
Re: Re: Re: Re:
...rien ne va plus feerange... rien ne va plus...
Alkhazar