Je viens de terminer ma philo.. voilà ce que ça donne...
Sujet : Explication de texte (rendre compte par la compréhension précise du texte le problème dont il est question)
Texte; Extrait de Du contrat Social I, 4, de Rousseau.. ah ce cher JJ !! lol !
"Renoncer à sa liberté c'est renoncer à sa qualité d'homme, aux droits de l'humanité, même à ses devoirs. Il n'y a nul dédommagement possible pour quiconque renonce à tout. Une telle renonciation est incompatible avec la nature de l'homme, et c'est ôter toute moralité à ses actions que d'ôter toute liberté à sa volonté. Enfin c'est une convention vaine et contradictoire de stipuler d'une part une autorité absolue et de l'autre une obéissance sans bornes. N'est-il pas clair qu'on n'est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger, et cette seule condition, sans équivalent, sans échange n'entraîne-t-elle pas la nullité de l'acte? Car quel droit mon esclave aurait-il contre moi, puisque tout ce qu'il a m'appartient, et que son droit étant le mien, ce droit de moi contre moi-même est un mot qui n'a aucun sens?"
Mon devoir :
Liberté... la liberté est ce droit fondamental et inné de la nature humaine que de trop nombreux êtres cherchent encore aujourd'hui. On peut être privé de sa liberté, et ceci serait sûrement la pire des sentences pour tout être humain. Mais peut-on renoncer à sa liberté? Peut-on envisager d'y renoncer de son plein gré? Peut-on, ainsi, justifier l'esclavage? Voici les questions auxquelles J.J Rousseau tente de répondre dans cet extrait Du Contrat Social I, 4, en définissant tout d'abord ce qu'est la renonciation à sa liberté avant de montrer, grâce à l'exemple de l'esclavage, l'absurdité d'un tel acte.
"Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'Homme" affirme d'emblée l'auteur. Il définit ainsi la Liberté comme étant le droit fondamental, inné de l'être humain, les devoirs d'un Homme, le sens même à la vie de celui-ci. Renoncer de son plein gré à cette liberté serait donc un acte qui dépasse l'entendement. En effet, sans la liberté que reste-il à l'Homme? En renonçant à sa liberté, l'Homme, bien plus que cette valeur fondamentale renonce à toutes les déclinaisons de celle-ci: liberté d'expression, autonomie, liberté de penser, liberté de culte, liberté de communication et bien d'autres. En fait, l'Homme renonce à tout en renonçant à sa liberté. Et quel dédom-magement est-il possible de faire lorsque l'on a renoncé à Tout ? Tout dédommagement paraîtrait dérisoire face à cette perte immense qu'est celle de la liberté d'un être.
C'est donc un acte "incompatible" avec la nature même de l'Homme. Pour faire comprendre ceci, Rousseau exprime le fait que la liberté est à la volonté ce que la moralité est à l'action. En effet, il suffit d'ôter la morale à toute action pour que celle-ci ne soit plus guidée par ce qui fait qu'elle est action; ainsi, ce qui fait que la volonté de chacun est telle que l'on connaît ce terme est du à cette définition que la liberté est le moteur de la volonté.
L'auteur a ainsi démontré l'absurdité d'un tel acte que de renoncer à sa liberté de gré. A travers maintenant, l'exemple de l'esclavage, Rousseau nous montre qu'un maître n'a pas le droit de s'approprier la liberté des autres, et que l'Homme avant de devenir esclave, se doit de défendre sa liberté envers et contre tout.
Comme le dit Rousseau, c'est un accord vain que de spécifier une relation d'autorité absolue d'une part, et de l'autre une soumission sans limites. En effet, comme chaque Homme naît libre, nul n'a d'autorité naturelle sur son semblable. Ainsi, la relation qui lie l'esclave à son maître, est une relation sans échanges. En effet, le maître n'est engagé en rien envers son esclave puisque c'est lui qui détiens la liberté, et de ce fait les droits, de l'Homme qui travaille pour lui. Or, le droit naturel stipule que dans un échange, il faut que les prestations échangées soient équilibrées; en ayant toujours, ce souci d'équité, de justesse. De ce fait, il est clair que sans échange juste, ou, dans le cas précis de l'esclavage, sans échange du tout, l'acte se révèle comme étant nul.
A partir du moment où l'esclave se voit retirer sa liberté, il n'a plus aucun droit contre son maître. Ceci est bien sur évident, puisque le maître s'approprie, en retirant sa liberté à l'esclave, tous les droits de celui-ci. Or, il serait absurde qu'un maître, utilise un quelconque droit de son esclave contre lui-même.
L'esclave a ainsi perdu toutes ces qualités d'Homme, comme l'affirme Rousseau, en début de texte.
Dans cet extrait Du Contrat Social I, 4, Rousseau nous montre grâce à un habile raisonnement par l'absurde que renoncer à sa liberté, est un acte qui dépasse l'entendement, car "incompatible avec la nature de l'Homme". Il démontre que d'un côté comme de l'autre, on ne peut s'approprier / renoncer à la liberté, car dans le cas de l'esclave, on renonce à sa qualité d'Homme, et dans le cas du maître, on s'approprie des droits qui ne pouvaient servir qu'à l'Homme à qui on les a retirés.
Je vous laisse envisager ma note... je ne dirai rien pour le moment quant à ce que je ressens... ;o)
Bonne nuit à tous.. je suis crevée !
Commentaires :
Re: Moi pas comprendre...
alala...
Bon bah d'abord , je compatis, j'suis passé par là aussi...;)
Mais j'ai survécu, alors OUI, c'est faisable, on PEUT sortir indemne de la philo (ou presque...) :)
Pis bah tu te débrouilles très bien, dc no soucy :) bonne courage pour la prochaine :)
Beezoox
Le Moogly
P.S. justement j'me disais... si j'te fais tes prochaines disserts de philo, y'a pas moyen d'avoir les autres bouts du livre (cf Patch) en exclu?:p j'dec' :p
Re: alala...
lol !! non ya pas moyen !! tu seras traité comme les autres !! quoi que.. si en échange j'ai plus de dissert de philo... hummm... faut voir !! lol !
En ts cas merci de ton passage... je publie le 4e jour de patch dès que j'ai le temps, promis ! :))
Kyra
Moi pas comprendre...